L’Aïkidoka du mois de février : PATRICK

Publié le 9 Février 2015

Patrick-P1010370.JPGPatrick est sans doute l’un des plus assidus de notre club. Il est intéressant de comprendre sa progression fulgurante et ses motivations.

Depuis quand fais-tu de l’aïkido ?

J’ai commencé l’aïkido en septembre 2011 après la journée des associations. Même si j’y suis allé un peu par hasard, cette journée fut le déclencheur. Peu avant cette journée, j’avais visualisé une vidéo d’aïkido et j’avais trouvé que ça représentait bien ma conception d’un sport de défense.

Comment occupais-tu tes soirées avant de faire de l’aïkido ?

Avant, j’occupais surtout mes soirées devant mon ordinateur à faire des sorties entre amis ou au cinéma ; rien de bien passionnant, je l’avoue. C’est mes amis qui vont être contents J

Pourquoi fais-tu de l’aïkido ?

Au départ, j’ai voulu faire de l’aïkido car je rentrais tard lors d'escapades nocturnes et je voulais savoir me défendre au cas où. Par ailleurs, je ne veux pas savoir me battre, mais savoir me défendre. Cette différence est très importante pour moi car j’ai toujours été un non-violent. C’est aussi pour ça que je n’ai pas suivi plutôt des cours d’auto-défense car on y apprend surtout, je trouve, à se débarrasser de son adversaire parfois même de façon encore plus violente que l’agression elle-même. Je me souviens que mon frère me montrait des prises de judo mais ce sport avec son aspect compétition ne correspondait pas à ce que je cherchais.

Qu’est-ce que cela t’apporte ?

En premier lieu, l’aïkido m’apporte un sentiment de bien-être et de sérénité même si je finis les cours en sueur et souvent essoufflé. Cela permet de se « défouler » sans mettre en danger son partenaire.

Ensuite, l’aïkido m’a permis de « lutter » contre ma timidité en m’obligeant à aller voir les gens pour pratiquer avec eux ce qui a des effets bénéfiques dans ma vie professionnelle et personnelle.

Pourquoi assistes-tu le professeur lors des cours pour les enfants ?

Un jour, Nicolas ne pouvait assurer son cours du mercredi et Yamina m’a proposé de le remplacer. Je me suis rendu compte qu’enseigner demandait de vraiment bien comprendre la technique pour pouvoir l’expliquer correctement aux autres. Par la suite, j’ai assisté Nicolas parce que lorsqu’il enseigne, je ressens le plaisir qu’il a à donner les cours. La contagion a opéré et cela me motive à devenir plus tard professeur.

Ensuite, j’ai commencé à assister Yamina lors des cours du lundi. Je me suis rendu compte de la difficulté de faire le même cours pour des pratiquants de niveaux hétérogènes. En effet, la vitesse d’assimilation n’est pas la même et le niveau d’explication attendu est aussi différent.

Quel est ton objectif cette année ?

Actuellement, je m’investis pleinement pour obtenir ma ceinture noire en juin. En effet, j’essaie de m’entraîner en dehors des cours sur des techniques que l’on ne pratique pas souvent et je veille à corriger les mauvaises habitudes que j’ai pu prendre.
L’étape suivante sera de passer mon Brevet Fédéral afin de pouvoir enseigner dans un premier temps aux enfants puis lorsque j’aurais un bien meilleur niveau aux adultes.

Quels conseils peux-tu donner aux débutants ?

Mon principal conseil est de bien faire attention aux placements et aux déplacements.

Lorsque j’ai commencé ma pratique, je regardais en priorité le placement des pieds de l’enseignant ! surtout comment il se plaçait par rapport à l’attaquant ; ensuite, je regardais la technique elle-même. Comme on le dit souvent, avant de savoir courir, il faut d’abord savoir marcher… J

Je pense comme Yves le rappelle souvent que le plus important dans une technique, c’est son placement.

Comment expliques tu ta progression fulgurante ?

D’une part, je pense que c’est dû à la qualité de mes placements comme expliqué précédemment et d’autre part au fait que je sois détendu.

Comment envisages tu ta progression ?

En tenant compte bien sûr des conseils des professeurs mais aussi en pratiquant régulièrement avec les débutants car la « résistance » des débutants implique de réaliser une très bonne technique en évitant de donner de mauvaises habitudes.

Une dernière question : l’Aïkido, c’est quoi pour toi en 2 ou 3 mots ?

Je dirais que l’aïkido, c’est « sérénité » et « paix de l’esprit ».

Bruno

Rédigé par Bureau USF Aikido

Publié dans #Actualités

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